Janis, c'était la fureur de vivre au féminin pluriel !
Janis, c'était une voix, des tripes et des trips que l'on partageait avec elle
Janis, c'est "Summertime" for ever
Janis, malgré les kilos en trop, avait un charme fou et ce n'est pas parce que les autres étaient chargés comme des mules qu'ils ne se rendaient pas compte avec qui ils étaient en train de faire l'amour, c'était parce qu'elle était une bête de scène comme une folle de sexe, en perpétuel manque d'affection
Janis, cétait le goût de vivre, l'envie de passer du mauve au vert
Quand Janis est morte, "a hard rain has gonna fall"
Janis nous manque bien plus qu'Hendrix car elle était entière, en colère, en éclats de rire comme en pleurs
Son blues était cosmique et sans artifices superficiels
37 ans sans elle, c'est toute la misère du monde qui nous crache à la gueule (de bois)...
Janis, ce n'était pas rien qu'une autre brique dans le mur du son du rock, c'était un pavé dans la vitrine de la société, un CRI au sens où John Lennon l'a évoqué dans son premier album avec le Plastic Ono Band